Comme des millions de pèlerins depuis un millénaire avant moi, je me suis aussi lancé vers le grand inconnu en partant sur les chemins de Compostelle. Parti durant 3 mois et demi depuis la Suisse jusqu’au cap Finistère puis au sanctuaire de Fatima au Portugal, j’y vécus les plus belles choses de ma vie.
Comme le peuple d’Israël, je me trouvai moi aussi en Exode, ne sachant jamais plus de quelques heures à l’avance sous quel toit je dormirai et sans internet. Un pèlerin est un marcheur de l’Absolu ; et pèlerin, il le devient au fur et à mesure qu’il chemine…et le restera pour toute sa vie dans son cœur et son âme. Ne jamais être installé, c’est cela le sens de la vie spirituelle.
Stanislas,